Procrastination: la manie de remettre à demain (au mieux ! )
C’est une mauvaise habitude qui vous plombe au boulot.
Et une sale manie que vous retrouvez derrière votre porte, quand vous rentrez chez vous.
Partout elle vous colle à la peau.
La tendance à agir seulement quand il est (presque) trop tard.
Ça vous pèse, ça vous mine … mais pas moyen d’en sortir !
Des promesses évaporées. Des objectifs sans suite. Des opportunités ratées. Du temps perdu.
Vos amis déçus. Vos collègues fâchés …
Pourtant .. Vous VOULEZ faire ce que vous DEVEZ faire … mais vous ne passez pas à l’action.
Ou alors plus tard … trop tard. Dans le stress, dans l’ultra-urgence.
… et vous aimez de moins en moins la personne qui vous regarde dans le miroir…
Votre tête et votre vie sont en désordre.
La procrastination n’est pourtant pas une fatalité.
Je vous propose de commencer à reprendre le pouvoir dès maintenant.
Ma méthode starter en 5 étapes simples pour sortir de la paralysie.
1) Écrire votre problème :
En ce moment, qu’est-ce qui vous gêne ? Quels sont «les dossiers» que vous laissez en plan ?
Faites une liste. Laissez courir votre stylo sur le papier. Lâchez-vous.
C’est fait ? Bien !
Maintenant reprenez votre liste, et hiérarchisez pour ne garder que les 3 sujets les plus pressants.
Ne cherchez pas à finasser éternellement ! Même si votre liste est perfectible, elle a le mérite d’exister et de vous mettre en action.
Il s’agit de se lancer dans la piscine ! Peu importe le point de chute !
2) Faire le point sur votre motivation avec la méthode du « Pourquoi ».
Reprenez votre liste, et pour chaque sujet, répondez à « 5 Pourquoi » successifs :
Un exemple pour vous guider:
Vous voulez répondre à un appel d’offre.
« Je veux . . . . . répondre à l’appel d’offre de X»
Pourquoi ?
« Parce que j’ai besoin d’augmenter mon chiffre d’affaire »
Pourquoi voulez-vous cela, qu’est-ce que ça vous apportera ?
« Parce que cela me permettra de pérenniser mon entreprise »
Pourquoi voulez-vous cela, qu’est-ce que ça vous apportera ?
« Cela me permettra d’être serein et de commencer à épargner. »
Pourquoi voulez-vous cela, qu’est-ce que ça vous apportera ?
« Je pourrais alors assumer les études de mes enfants »
Pourquoi voulez-vous cela, qu’est-ce que ça vous apportera ?
« Je veux leur offrir toutes les chances dans la vie »
Au bout du 5éme « Pourquoi » vous arrivez sur votre colonne vertébrale : Vos valeurs, vos besoins.
3) Prendre conscience que vivre c’est choisir.
Vous n’êtes pas OBLIGÉ de faire. Vous CHOISISSEZ de faire. Vous positionner en victime, ou en spectateur de votre vie est un choix.
Vous positionner comme acteur de votre vie est un autre choix. Et ne rien faire est aussi un choix, encore un autre…
Vous aimeriez peut-être une autre vie, ou un autre travail, mais pour l’instant c’est votre réalité.
Si cette réalité ne correspond pas à ce que vous voulez vraiment, alors décidez de vous emmener ailleurs.
Dans ce cas, révisez la liste de ce qui vous gêne. Et donnez-vous une autre orientation et d’autres objectifs pour les mois ou les années à venir.
4) Retrouver le sens de vos actions.
« Le travail, c’est l’amour rendu visible » Khalil Gibran
Cette phrase a un impact extrêmement fort sur le public quand je l’utilise en conférence.
Est-ce qu’elle résonne en vous aussi ?
Je vous invite à chercher systématiquement quel amour vous comblez par vos actions. Parce que c’est toujours l’amour qui fait sens.
Cet amour peut être de différentes sortes.
Il peut être très terre à terre ou très idéaliste. C’est ici que se joue votre singularité, votre authenticité.
Nous agissons toujours pour quelqu’un ou pour quelque chose.
Pour aller plus loin, je vous invite à compléter les phrases suivantes :
«Voilà mon désir d’action : je veux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »
«Mes raisons de le faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »
«J’ai besoin de le faire, c’est important parce que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »
«Je suis capable de le faire. Parce que dans le passé, j’ai déjà . . . . . . . . . . . . . . . . .»
«Si je suis tout à fait sincère avec moi-même, quand je n’agis pas, c’est parce que . . . . . . . . . . . . . . . .
Et aussi parce que . . . . . . . . . . . . . . . . .
Je commence à prendre conscience que . . . . . . . . . . . . . . . . . »
4) Découper votre objectif en mini-pas de bébé (ou de sénateur), et facilitez-vous l’action.
Après le « Quoi » et le « Pourquoi », regardez le « Comment et Quand ».
Comment allez-vous vous y prendre ? Quelles sont les étapes à suivre ? De quoi avez-vous besoin ? De qui ? Quand ?
Et surtout : quel est le premier mini-pas que vous pouvez mettre en place ?
Puis cherchez comment vous pouvez vous faciliter cette mise en route.
Exemple : Vous voulez solliciter un prêt pour votre entreprise. Pour cela il vous faut préparer un prévisionnel. Vous avez besoin des conseils d’un professionnel pour le construire. Cherchez quels organismes peuvent vous aider. Quels sont leurs numéros de téléphone ?
Déposez sur votre bureau le numéro de téléphone et les horaires d’ouverture pour contacter cet organisme. Choisissez le moment.
C’est votre 1er mini-pas. Votre priorité est établie.
Votre 1er mini-pas programme votre action, élimine les prétextes et facilite la mise en route.
Vous pouvez vous arrêtez-là si vous le souhaitez… ou vous pouvez enclencher votre action …
Vous vous arrêtez-là ?
Entendu !
Félicitez-vous !
Vous voulez une vie différente et vous avez déjà commencé à vous comporter différemment.
(Du moins si vous avez réellement fait l’exercice, et si vous ne vous êtes pas contenté de le lire ! )
5) Ruser avec la volonté
La volonté est un muscle qui s’entraine, se muscle … et se fatigue.
Pour l’heure, vous êtes en convalescence dans votre manie de reporter à plus tard, alors nous allons ruser avec cette volonté !
– Éviter la fatigue décisionnelle
Toutes les décisions que nous prenons « épuisent » notre volonté. Parce qu’elle font appel à nos ressources mentales.
Idéalement, avant de vous lancer dans l’action, éliminez par avance de votre journée toutes les mini-décisions qui épuisent votre capital de volonté.
Par exemple, ne choisissez pas votre tenue le matin même, mais préparez là plutôt la veille au soir.
De même, n’attendez pas 11H30 pour vous poser la question du déjeuner. Décidez (ou préparez) la veille.
Également, décidez par avance quels coups de fils vous prenez et lesquels vous refusez, en reportant votre réponse en fin de journée.
Décidez à quelle heure vous regardez vos mails. Deux fois par jour, c’est souvent bien assez! Midi et soir, par exemple, pour éviter la distraction du matin qui va couper votre élan.
Si vous avez une semaine chargée, tranchez toutes mini-décisions le dimanche soir et n’y revenez pas !
– Éliminer les distractions et les prétextes.
Tuer le temps, c’est tuer la vie.
Combien de vie tuez-vous à surfer, à regarder des vidéos qui ne vous apportent rien, à lire des commentaires vides d’enseignements ?
Et avez-vous vraiment besoin de cette alarme qui vous signale l’arrivée des mails ?
Chaque interruption vous coupe dans votre élan. Décidez maintenant de vous mettre sur votre projet pendant un temps déterminé et de ne rien faire d’autre. Commencez modestement. Pourquoi pas 20 minutes ?
Coupez toutes les sources de distraction qui vous servent de prétexte, et lancez-vous !
– Commençons par un peu de dopage ! En avant pour la testostérone !!
Je vous invite à prendre une position de pouvoir :
Tenez-vous debout, main sur les hanches, menton haut, jambes un peu écartées et défiez la vie !! Restez comme ça 2 à 3 minutes !
Vous avez le droit de sourire, mais c’est efficace !! Surtout pour les femmes, qui ont naturellement un taux de testostérone bas. Cet exercice va aussi faire baisser votre stress.
Il n’y a pas de séparation corps / esprit. Votre attitude corporelle a un effet direct sur votre mental. Et réciproquement.
Vous tenir tête basse, affaissé, vous fait sentir en échec.
Redressez-vous ! Haut les cœurs !
Ok, c’est parti pour l’action !
Astuce ultime pour sortir du marasme : Jouez, riez, blaguez, bougez ! Retombez en enfance !
Pour commencer vos journées du bon pied, je vous invite à faire comme moi : écouter une chanson légère et rigolote.
Ma préférée quand je veux me dissuader de crier avant d’avoir mal : «ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine » de Ray Ventura.
Dans mon bureau j’ai un ballon et des balles de jonglage, que j’utilise à chaque pause .
J’ai même un Hula hoop ! Mais lui, hélas, je n’arrive pas à m’en servir 😉
Libérer sa force de vie, c’est la clef du bonheur !
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4 réponses à “Comment en finir avec la procrastination”
Super article plein de sens et de petites astuces à utiliser même dans la vie personnelle.
Bravo Sylvie et à bientôt
Merci beaucoup Valérie !
Ce compliment me va droit au coeur !
A très bientôt 😉
Sylvie
tout simplement merveilleux et réaliste, merci
Merci pour ce compliment !