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Gérer ses émotions pour être performant
Imaginez …
Vous rentrez chez vous après une journée de travail bien remplie.
Vous vous garez deux rues derrière chez vous.
Et vous marchez.
Dans votre tête vous êtes encore au boulot. Vous cogitez.
Il est tard, la nuit est sombre. Vous êtes seule.
Petit à petit le silence vous met mal à l’aise.
Vous revenez au présent.
Ça sent l’urine dans cette ruelle.
Il fait froid. Tout le monde est calfeutré à la maison.
Sauf vous.
Vos talons claquent sèchement.
Vous vous sentez un peu trop repérable.
Ça commence à ressembler à un vieux polar !
Cette idée vous fait sourire.
N’empêche que vous avez hâte de rentrer.
Ce sont des pas derrière vous ?
Vous tendez l’oreille.
Vous marchez plus vite.
On dirait qu’il y a une ombre dans la vitrine.
Votre sac pèse trop lourd sur votre épaule.
Vous le prenez devant vous à bras le corps.
Vous avez la chair de poule.
Votre cœur s’accélère.
Vous repensez à ce vieil article qui expliquait comment se défendre avec son trousseau de clef.
Où sont vos clefs ?
M… ! Au fond du sac !
Il faut choisir .. marcher vite ou ralentir et fouiller dans ce gros fourre-tout.
Vous auriez mieux fait de suivre ces cours de Krav Maga à la fac !!!
Est-ce qu’il y a un commerce où vous pourriez entrer ?
Non … le boui-boui du coin a fermé l’année dernière.
Vous avez le souffle court.
Vous sentez que quelqu’un s’approche.
Vos muscles se tendent.
Vous prenez votre respiration pour crier !
Trop tard !
Un bras passe autour de votre cou.
« Valentine ! Tu déconnes ! Je t’ai pourtant dit de ne jamais te garer vers la gare ! Tu vois comme j’aurai pu t’agresser ?»
Un éclair de rage vous traverse !
C’est ce con de macho du 2éme qui vous drague depuis 6 mois et se croit indispensable !
Vous le repoussez brutalement, et vous lui hurlez dessus !
Non mais quel crétin de vous faire une peur pareille ! Il est temps de le remettre à sa place !
Happy end.
Fin de la peur. Début de la colère.
Trop d’émotions négatives ?
Personne n’aime ressentir des émotions négatives … difficiles, rudes, stressantes.
Pourtant ces émotions sont précieuses !
Aussi précieuses que les émotions positives … faciles, légères, relaxantes.
Toutes nos émotions sont indispensables.
Elles nous alertent, et nous donnent des informations,
Elles guident l’action,
Elles orientent nos décisions,
Elles nous adaptent au contexte.
Et à chaque émotion correspond une fonction.
Pas d’émotion = pas d’adaptation.
Les effets des émotions illustrés par notre exemple:
Classiquement, dans un premier temps, nos émotions augmentent notre perception et focalisent notre attention.
Les stimuli font prendre conscience du contexte, en l’occurrence de la menace.
Nous voyons et entendons des indices que vous n’aurions pas perçu en temps normal.
Les émotions changent nos priorités.
Dans l’exemple, la sécurité devient prioritaire.
Tous les besoins, y compris vitaux, comme le sommeil et la faim, disparaissent face à une émotion forte. La mobilisation sur le présent est immédiate.
– La mémoire sélectionne toutes les infos qui pouvaient nous aider à faire face.
Ici : où se cacher ? comment se défendre ?
Un changement dans la vision de la situation.
La rue qui paraissait familière et sûre, est devenue potentiellement dangereuse car isolée.
– Des apprentissages ultra-rapides :
Ne plus prendre cet immense sac lourd et encombrant.
Veiller à avoir des moyens de défense facilement accessibles.
– Le corps se prépare à l’action pour répondre à la situation:
Adrénaline et cortisol inondent l’organisme
– Adaptation des émotions aux différentes perceptions et jugements :
Ici : passer de la peur à la colère.
5 étapes pour acquérir la compétence émotionnelle, cet outil pour bien vivre.
(Remarque : On dit encore parfois intelligence émotionnelle, mais ce terme reflète moins bien la réalité d’un apprentissage possible.)
Savoir utiliser ses émotions, cela passe par 5 étapes:
Identifier : Les différencier, les nommer,
Comprendre : Trouver les causes et conséquences de cette émotion. Quelle est l’information que je dois tirer de cela.
Exprimer : Etre capable de dire ce que l’on ressent, de manière acceptable par l’autre ou par la société. Et de façon adaptée, proportionnée.
Gérer : Générer des émotions adéquates dans un contexte donné. Ne pas laisser les émotions nous faire perdre le contrôle de notre comportement.
Utiliser : Promouvoir la croissance émotionnelle et intellectuelle. Accroitre l’efficacité au niveau : réflexion, décision, actions.
Toute émotion est précieuse quand elle est bien gérée.
Une émotion est « bonne » quand l’individu sait l’utiliser comme une ressource pour en tirer quelque chose de constructif.
Quand elle est utilisée comme moteur pour passer à l’action.
Cette aptitude est une compétence qui s’apprend.
Les conséquences de la non-gestion des émotions:
Laissées en friche, les émotions négatives peuvent devenir chroniques, créer des troubles psychologiques et dégénérer en dépression.
Les émotions non fonctionnelles peuvent dégrader nos relations professionnelles, sociales et amoureuses.
Elles peuvent nous amener à des comportements inacceptables par la société : crises de colère, agressivité, jalousie …
Elles peuvent aussi dégrader la performance de notre mémoire et avoir un impact négatif sur notre santé.
Les mauvaises solutions face au mal-être:
Face aux émotions envahissantes, l’évitement, le déni, ou la lutte sont des attitudes inefficaces.
On ne peut pas éviter ou lutter contre une émotion ou une pensée.
En lisant cette phrase, essayez de ne pas penser à un éléphant bleu, juste pour voir !!!
Bien entendu vous avez pensé à un éléphant bleu …
C’est notre façon naturelle de fonctionner.
Alors si l’évitement ou la lutte ne fonctionnent pas, que faire ?
Il faut apprendre à maitriser le processus en 5 étapes.
C’est ainsi que se construit la compétence émotionnelle.
Cette compétence qui permet de ne plus se laisser submerger par des émotions et des humeurs qui nous pourrissent la vie.
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